Traitement chirurgical de l’endométriose:
La chirurgie a pour but la résection ou la destruction des lésions d’endométriose et la réparation des organes atteints, dans le but de traiter les douleurs et l’infertilité. L’aménorrhée au long cours après la chirurgie permet d’éviter la récidive.
● En règle générale, les meilleurs résultats sont obtenus lorsque les patientes bénéficient d’une seule intervention chirurgicale bien menée, en évitant les chirurgies itératives incomplètes.
● L’exérèse (résection) ou l’ablation (destruction sur place) des lésions d’endométriose superficielle est un geste chirurgical accessible à une majorité de chirurgiens.
● L’exérèse (kystectomie) ou l’ablation des endométriomes ovariens peut entrainer une diminution significative de la réserve ovarienne avec des effets négatifs sur la fertilité. En effet, l’absence d’un plan de clivage entre l’endométriome proprement dit et le parenchyme ovarien qui l’entoure, conduit à des pertes fréquentes de tissu ovarien. La chirurgie itérative des endométriomes qui récidivent peut entrainer une insuffisance ovarienne définitive. Pour cette raison, d’autres techniques peuvent être envisagées chez des femmes avec des endométriomes sur les deux ovaires, des endométriomes récidivées, des endométriomes très volumineux, ou avec une réserve ovarienne basse : la vaporisation des endométriomes ( la sclérothérapie (la destruction avec de l’alcool), ou le simple drainage ou leur destruction sur place à l’aide du laser ou de l’énergie plasma)
● La chirurgie de l’endométriose profonde nécessite une réelle expertise, et il est fortement recommandé de référer les patientes présentant ce type de lésions aux équipes expérimentées. En fonction de la localisation des nodules d’endométriose profonde, la chirurgie peut nécessiter des gestes complexes sur le tube digestif, l’appareil urinaire, les racines sacrées, le diaphragme, nécessitant une équipe chirurgicale multidisciplinaire. L’indication de la chirurgie doit prendre en compte aussi bien le bénéfice attendu sur les symptômes, que les risques de complications postopératoires.
● Des récidives postopératoires peuvent survenir avant la ménopause, surtout chez les femmes sans traitement hormonal qui continuent à avoir des règles après la chirurgie. La récidive des douleurs ne signifie pas automatiquement une récidive des lésions et ne nécessite pas obligatoirement une nouvelle chirurgie.
● Dans certains cas, la chirurgie peut être réalisée chez des femmes ménopausées, qui présentent des nodules fibreux, qui peuvent avoir un effet obstructif sur le colon, ou rendent les rapports sexuels douloureux, ou compriment un nerf. Dans ces cas, la ménopause ne conduit pas à la résorption de ce type de nodule, qui reste symptomatique malgré l’absence des règles.
● En règle générale, les meilleurs résultats sont obtenus lorsque les patientes bénéficient d’une seule intervention chirurgicale bien menée, en évitant les chirurgies itératives incomplètes.
● L’exérèse (résection) ou l’ablation (destruction sur place) des lésions d’endométriose superficielle est un geste chirurgical accessible à une majorité de chirurgiens.
● L’exérèse (kystectomie) ou l’ablation des endométriomes ovariens peut entrainer une diminution significative de la réserve ovarienne avec des effets négatifs sur la fertilité. En effet, l’absence d’un plan de clivage entre l’endométriome proprement dit et le parenchyme ovarien qui l’entoure, conduit à des pertes fréquentes de tissu ovarien. La chirurgie itérative des endométriomes qui récidivent peut entrainer une insuffisance ovarienne définitive. Pour cette raison, d’autres techniques peuvent être envisagées chez des femmes avec des endométriomes sur les deux ovaires, des endométriomes récidivées, des endométriomes très volumineux, ou avec une réserve ovarienne basse : la vaporisation des endométriomes ( la sclérothérapie (la destruction avec de l’alcool), ou le simple drainage ou leur destruction sur place à l’aide du laser ou de l’énergie plasma)
● La chirurgie de l’endométriose profonde nécessite une réelle expertise, et il est fortement recommandé de référer les patientes présentant ce type de lésions aux équipes expérimentées. En fonction de la localisation des nodules d’endométriose profonde, la chirurgie peut nécessiter des gestes complexes sur le tube digestif, l’appareil urinaire, les racines sacrées, le diaphragme, nécessitant une équipe chirurgicale multidisciplinaire. L’indication de la chirurgie doit prendre en compte aussi bien le bénéfice attendu sur les symptômes, que les risques de complications postopératoires.
● Des récidives postopératoires peuvent survenir avant la ménopause, surtout chez les femmes sans traitement hormonal qui continuent à avoir des règles après la chirurgie. La récidive des douleurs ne signifie pas automatiquement une récidive des lésions et ne nécessite pas obligatoirement une nouvelle chirurgie.
● Dans certains cas, la chirurgie peut être réalisée chez des femmes ménopausées, qui présentent des nodules fibreux, qui peuvent avoir un effet obstructif sur le colon, ou rendent les rapports sexuels douloureux, ou compriment un nerf. Dans ces cas, la ménopause ne conduit pas à la résorption de ce type de nodule, qui reste symptomatique malgré l’absence des règles.
Traitement de l’infertilité:
Le traitement médical de l’endométriose permettant l’aménorrhée étant forcément contraceptif, le désir de grossesse nécessite l’interruption de ce traitement. Il faudra ensuite rapidement entreprendre un bilan complet à la recherche d’autres causes éventuelles d’infertilité (dysovulation, altérations spermatiques…) et avoir une démarche active au cas par cas (fécondation in vitro, chirurgie et/ou Assistance Médicale à la Procréation).