● Pendant l’intervention :
1- L’ouverture de l’abdomen (laparoconversion) : Elle peut parfois s’avérer nécessaire selon les constatations faites au cours de l’intervention.
2- L’hémorragie : Elle peut rarement nécessiter une transfusion sanguine.
3- Les lésions d’organes de voisinage de l’utérus : Elles peuvent se produire de manière exceptionnelle : Blessure intestinale des voies urinaires ou des vaisseaux sanguins, nécessitant une prise en charge chirurgicale spécifique.
4- L’embolie gazeuse : Rarissime, elle est liée au passage du gaz utilisé pour gonfler l’abdomen dans la circulation sanguine. Elle peut être responsable de séquelles graves, voire du décès.
● En post-opératoire :
1- Les douleurs des épaules : Elles sont dues à la diffusion du gaz dans le ventre sous le diaphragme et sont traitées par des antalgiques. La position couchée, à plat sur le dos, est dans ce cas plus favorable que la position assise ou demi-assise.
2- L’hématome des petites incisions de la paroi abdominale : Il nécessite le plus souvent des soins locaux, et une réintervention est rarement nécessaire.
3- L’abcès d’une cicatrice : Il s’agit d’une complication exceptionnelle dans le cadre de la coelioscopie. L’abcès est traité par des soins locaux, et parfois par un drainage chirurgical.
4- L’infection urinaire : Elle est généralement sans gravité et est traitée par des antibiotiques.
5- L’occlusion intestinale : Elle peut nécessiter un traitement médical par aspiration à l’aide d’une sonde gastrique, voire une réintervention chirurgicale. Comme toute chirurgie, cette intervention peut comporter très exceptionnellement un risque vital ou être responsable de séquelles graves. Certains risques peuvent être favorisés par votre état, vos antécédents ou par un traitement pris avant l’opération. Il est impératif de nous informer de vos antécédents (personnels et familiaux) et de l’ensemble des traitements et médicaments que vous prenez.