COELIOSCOPIE
La cœlioscopie est une technique chirurgicale qui permet d’aborder l’intérieur de l’abdomen et du pelvis, en particulier des organes génitaux (utérus, ovaires, trompes), sans ouvrir le ventre.
L’intervention est réalisée sous anesthésie générale. Un appareil optique est introduit par une incision au niveau du nombril après insufflation de gaz carbonique dans l’abdomen, afin de permettre une bonne visualisation des organes.
Un grand nombre d’interventions peut être réalisé par cette technique, à l’aide d’instruments fins introduits par trois autres petites incisions sur le ventre.
Quelles sont les principales INDICATIONS DE LA COELIOSCOPIE
1- Diagnostique :
Elle permet de rechercher des lésions indetectables par d’autres explorations, par exemple, une endométriose pelvienne ( superficielle, profonde, ovarienne à type de kyste endométriosique , ou utérine dites de l’adenomyose) ou les séquelles d’une infection génitale, pouvant être responsables l’une et l’autre de douleurs pelviennes et/ou d’infertilité féminine. “ L’épreuve au bleu ” consiste à vérifier plus particulièrement l’état des trompes utérines par l’injection dans l’utérus d’un produit de couleur bleue qui va faire issue par l’extrémité (= le pavillon) des trompes. Elle permet donc d’analyser la perméabilité des trompes.
Elle permet de rechercher des lésions indetectables par d’autres explorations, par exemple, une endométriose pelvienne ( superficielle, profonde, ovarienne à type de kyste endométriosique , ou utérine dites de l’adenomyose) ou les séquelles d’une infection génitale, pouvant être responsables l’une et l’autre de douleurs pelviennes et/ou d’infertilité féminine. “ L’épreuve au bleu ” consiste à vérifier plus particulièrement l’état des trompes utérines par l’injection dans l’utérus d’un produit de couleur bleue qui va faire issue par l’extrémité (= le pavillon) des trompes. Elle permet donc d’analyser la perméabilité des trompes.

2- Thérapeutique (ou Opératoire) :
Dans d’autres cas, selon les constatations du chirurgien, un geste chirurgical par coelioscopie peut être nécessaire au cours de la même anesthésie, sans ouvrir l’abdomen : c’est une coelioscopie opératoire. Dans ce cas, d’autres petites incisions (1 à 2 cm) sur l’abdomen vont alors être nécessaires pour introduire des instruments de chirurgie (pinces, ciseaux, matériel de coagulation ou de lavage). Cette technique est employée notamment pour traiter :
Dans d’autres cas, selon les constatations du chirurgien, un geste chirurgical par coelioscopie peut être nécessaire au cours de la même anesthésie, sans ouvrir l’abdomen : c’est une coelioscopie opératoire. Dans ce cas, d’autres petites incisions (1 à 2 cm) sur l’abdomen vont alors être nécessaires pour introduire des instruments de chirurgie (pinces, ciseaux, matériel de coagulation ou de lavage). Cette technique est employée notamment pour traiter :
- Les grossesses extra-utérine par traitement conservateur dit salpingotomie ou radical dit salpingectomie.
- Un kyste de l’ovaire : dermoide, endométriosique, cystadénome séreux ou mucineux….
- Une endométriose pelvienne avec ou sans des adhérences (adhésiolyse).
- Une résection des ligaments utérosacrés avec uréterolyse.
- Une résection d’une endométriose vésicale.
- Une myomectomie pour un fibrome unique de moins de 10 cm.
- Une hystérectomie totale ou subtotale.
- Une promontofixation coelioscopique.
Ainsi que la plupart des pathologies oncologiques gynécologiques Parfois, le geste chirurgical ne peut être réalisé par voie coelioscopique : une ouverture de l’abdomen est alors nécessaire (appelée une laparotomie ou laparoconversion).
Il en est de même pour certaines complications per-opératoires.
- Un kyste de l’ovaire : dermoide, endométriosique, cystadénome séreux ou mucineux….
- Une endométriose pelvienne avec ou sans des adhérences (adhésiolyse).
- Une résection des ligaments utérosacrés avec uréterolyse.
- Une résection d’une endométriose vésicale.
- Une myomectomie pour un fibrome unique de moins de 10 cm.
- Une hystérectomie totale ou subtotale.
- Une promontofixation coelioscopique.
Ainsi que la plupart des pathologies oncologiques gynécologiques Parfois, le geste chirurgical ne peut être réalisé par voie coelioscopique : une ouverture de l’abdomen est alors nécessaire (appelée une laparotomie ou laparoconversion).
Il en est de même pour certaines complications per-opératoires.
Coelioscopie opératoire: pelvis normal.

Myomectomie par cœlioscopie

Coelioscopie opératoire: Kystes para-tubaire

DÉROULEMENT DE L’HOSPITALISATION
● Avant l’opération : Une consultation pré-anesthésique doit être réalisée 1 à 2 semaines avant l’intervention. Vous serez hospitalisée le matin même puis vous serez conduite au bloc opératoire. Une perfusion sera mise en place puis vous serez endormie. Il est indispensable de ne prendre aucun médicament contenant de l’aspirine dans les 10 jours avant et après l’intervention.
● Après l’intervention : Vous passerez en salle de réveil où la surveillance post-opératoire sera faite pendant 1 à 2 heures environ, avant de retourner dans votre chambre. Une sonde urinaire, de même que la perfusion intraveineuse seront laissées en place pendant 24 heures : il est recommandé de la retirer quand la durée de l’intervention est inférieure à 1 heure. La prévention d’une phlébite des membres inférieurs est assurée par un lever précoce ; un traitement anticoagulant et le port de bas de contention. La reprise d’une alimentation normale se fait en général dans les 24h suivant l’intervention. La sortie a généralement lieu entre le 2ème et le 4ème jour post-opératoire. Il est recommandé d’attendre 15 jours pour reprendre des bains et 2 mois pour la reprise du sport. Après votre retour à domicile, si survenue de douleurs, de saignements, de la fièvre, de vomissements, de douleur dans les mollets ou toute autre anomalie, il est indispensable de prendre contact avec le cabinet.
● Après l’intervention : Vous passerez en salle de réveil où la surveillance post-opératoire sera faite pendant 1 à 2 heures environ, avant de retourner dans votre chambre. Une sonde urinaire, de même que la perfusion intraveineuse seront laissées en place pendant 24 heures : il est recommandé de la retirer quand la durée de l’intervention est inférieure à 1 heure. La prévention d’une phlébite des membres inférieurs est assurée par un lever précoce ; un traitement anticoagulant et le port de bas de contention. La reprise d’une alimentation normale se fait en général dans les 24h suivant l’intervention. La sortie a généralement lieu entre le 2ème et le 4ème jour post-opératoire. Il est recommandé d’attendre 15 jours pour reprendre des bains et 2 mois pour la reprise du sport. Après votre retour à domicile, si survenue de douleurs, de saignements, de la fièvre, de vomissements, de douleur dans les mollets ou toute autre anomalie, il est indispensable de prendre contact avec le cabinet.
RISQUES ET COMPLICATIONS DE L’INTERVENTION
● Pendant l’intervention :
1- L’ouverture de l’abdomen (laparoconversion) : Elle peut parfois s’avérer nécessaire selon les constatations faites au cours de l’intervention.
2- L’hémorragie : Elle peut rarement nécessiter une transfusion sanguine.
3- Les lésions d’organes de voisinage de l’utérus : Elles peuvent se produire de manière exceptionnelle : Blessure intestinale des voies urinaires ou des vaisseaux sanguins, nécessitant une prise en charge chirurgicale spécifique.
4- L’embolie gazeuse : Rarissime, elle est liée au passage du gaz utilisé pour gonfler l’abdomen dans la circulation sanguine. Elle peut être responsable de séquelles graves, voire du décès.
● En post-opératoire :
1- Les douleurs des épaules : Elles sont dues à la diffusion du gaz dans le ventre sous le diaphragme et sont traitées par des antalgiques. La position couchée, à plat sur le dos, est dans ce cas plus favorable que la position assise ou demi-assise.
2- L’hématome des petites incisions de la paroi abdominale : Il nécessite le plus souvent des soins locaux, et une réintervention est rarement nécessaire.
3- L’abcès d’une cicatrice : Il s’agit d’une complication exceptionnelle dans le cadre de la coelioscopie. L’abcès est traité par des soins locaux, et parfois par un drainage chirurgical.
4- L’infection urinaire : Elle est généralement sans gravité et est traitée par des antibiotiques.
5- L’occlusion intestinale : Elle peut nécessiter un traitement médical par aspiration à l’aide d’une sonde gastrique, voire une réintervention chirurgicale. Comme toute chirurgie, cette intervention peut comporter très exceptionnellement un risque vital ou être responsable de séquelles graves. Certains risques peuvent être favorisés par votre état, vos antécédents ou par un traitement pris avant l’opération. Il est impératif de nous informer de vos antécédents (personnels et familiaux) et de l’ensemble des traitements et médicaments que vous prenez.
1- L’ouverture de l’abdomen (laparoconversion) : Elle peut parfois s’avérer nécessaire selon les constatations faites au cours de l’intervention.
2- L’hémorragie : Elle peut rarement nécessiter une transfusion sanguine.
3- Les lésions d’organes de voisinage de l’utérus : Elles peuvent se produire de manière exceptionnelle : Blessure intestinale des voies urinaires ou des vaisseaux sanguins, nécessitant une prise en charge chirurgicale spécifique.
4- L’embolie gazeuse : Rarissime, elle est liée au passage du gaz utilisé pour gonfler l’abdomen dans la circulation sanguine. Elle peut être responsable de séquelles graves, voire du décès.
● En post-opératoire :
1- Les douleurs des épaules : Elles sont dues à la diffusion du gaz dans le ventre sous le diaphragme et sont traitées par des antalgiques. La position couchée, à plat sur le dos, est dans ce cas plus favorable que la position assise ou demi-assise.
2- L’hématome des petites incisions de la paroi abdominale : Il nécessite le plus souvent des soins locaux, et une réintervention est rarement nécessaire.
3- L’abcès d’une cicatrice : Il s’agit d’une complication exceptionnelle dans le cadre de la coelioscopie. L’abcès est traité par des soins locaux, et parfois par un drainage chirurgical.
4- L’infection urinaire : Elle est généralement sans gravité et est traitée par des antibiotiques.
5- L’occlusion intestinale : Elle peut nécessiter un traitement médical par aspiration à l’aide d’une sonde gastrique, voire une réintervention chirurgicale. Comme toute chirurgie, cette intervention peut comporter très exceptionnellement un risque vital ou être responsable de séquelles graves. Certains risques peuvent être favorisés par votre état, vos antécédents ou par un traitement pris avant l’opération. Il est impératif de nous informer de vos antécédents (personnels et familiaux) et de l’ensemble des traitements et médicaments que vous prenez.