La fertilité de la femme est limitée dans le temps et, à partir de 37 ans, diminue significativement, en ce qui concerne le nombre d’ovocytes mais aussi en termes de qualité de ces derniers. À ce jour, c’est impossible d’agir sur ce phénomène biologique.
Cela dit, qu’il s’agisse de raisons personnelles ou professionnelles, on constate aujourd’hui que les femmes souhaitent de plus en plus attendre avant de donner naissance à un enfant, la préservation leur donnant ainsi la possibilité de reporter leur maternité.
Si une femme décide de préserver ou de congeler ses ovocytes ( après avis d'une réunion de concertation pluridisciplinaire en PMA ) lorsque ceux-ci sont encore « jeunes », elle aura la possibilité, dès qu’elle aura décidé d’avoir un enfant, d’utiliser ces ovocytes et bénéficiera ainsi du même capital de chances de tomber enceinte dont elle disposait au moment de la préservation.
Il n’existe pas de thérapie capable de ralentir le vieillissement de l’ovaire, mais différentes approches de procréation médicalement assistée (PMA) peuvent être offertes aux femmes pour essayer de prévenir ou de combattre l’infertilité.