Echographie morphologique obstétricale
Pendant la grossesse, l’échographie est utilisée pour visualiser le fœtus dans l’utérus. C’est une technique d’imagerie médicale utilisant des ultrasons qui traversent la paroi abdominale de la future maman. L’échographiste applique du gel sur le ventre pour favoriser le passage des ultrasons, puis déplace une sonde sur le ventre.
De quoi s'agit-il?
Cet examen, indolore et sans risque connu pour la maman et pour le bébé, permet à l’échographiste de vérifier le bon développement de l’enfant. Il convient de ne pas appliquer sur le ventre de crème antivergeture ou d’huile dans les 3 jours avant l'examen pour ne pas gêner le passage des ultrasons.
Parfois l'utilisation d'une sonde introduite dans le vagin (endovaginale) est nécessaire pour être plus proche des structures fœtales et mesurer la longueur du col utérin.
Malgré les améliorations techniques, l’échographie ne permet pas de tout voir et il peut se produire qu’une anomalie ne soit pas détectée par l’examen.
Trois échographies au 1er, 2eme et troisième trimestre sont recommandées à toutes les femmes enceintes. Elles servent à dépister certaines anomalies et sont aussi des moments précieux de rencontre avec le futur bébé. À la fin de l’examen, l’échographiste fera part de ses constatations au couple et leur remet un compte-rendu médical, avec les clichés correspondants.
Dans le cas d’une grossesse particulière ou pathologique, des échographies complémentaires sont effectuées. Cela concerne les grossesses multiples (jumeaux ou plus), les grossesses à risque d’anomalie morphologique fœtale identifiées par l’histoire obstétricale, lorsqu’une image anormale est évoquée par l’examen de dépistage ou lorsque des difficultés techniques ne permettent pas de mener à bien l’examen de dépistage. Des échographies focalisées sont parfois aussi réalisées pour surveiller la croissance du fœtus ou la longueur du col utérin.
L’échographie du premier trimestre :
Cette échographie est la première rencontre avec le foetus que l’on voit en entier sur l’écran ! Elle doit avoir lieu dans les trois dernières semaines du premier trimestre (entre 11 et 14 semaines d’aménorrhée).
Au cours de cet examen l’échographiste vérifie différents éléments :
Le nombre de foetus la mesure de la tête au siège du futur bébé pour dater la grossesse avec une précision de +/- 5 jours dans 95% des cas les mouvements du fœtus ainsi que son activité cardiaque.
la morphologie précoce du foetus et la mesure de la clarté nucale. On s’assure que l’enfant se forme correctement à ce stade.
La mesure de la clarté nucale (mesure de l’épaisseur de sa nuque) participe à l’évaluation du risque d’anomalie chromosomique (trisomie 21) et du risque de malformation cardiaque. Après l’échographie du 1er trimestre, un dépistage de la trisomie 21 associant la mesure de la clarté nucale, l’âge de la future maman et une prise de sang est proposé. Du fait de son caractère inoffensif pour la future maman ou le fœtus, et pour une meilleure visualisation, l’échographie du premier trimestre peut être faite par voie endovaginale chez la femme enceinte. Un peu plus longue que la première échographie, l’échographie dite « morphologique » analyse très précisément le fœtus dans son intégralité. Cette deuxième échographie est souvent très attendue par les futurs parents qui souhaitent connaitre le sexe de bébé.
Au cours de cet examen l’échographiste vérifie différents éléments :
Le nombre de foetus la mesure de la tête au siège du futur bébé pour dater la grossesse avec une précision de +/- 5 jours dans 95% des cas les mouvements du fœtus ainsi que son activité cardiaque.
la morphologie précoce du foetus et la mesure de la clarté nucale. On s’assure que l’enfant se forme correctement à ce stade.
La mesure de la clarté nucale (mesure de l’épaisseur de sa nuque) participe à l’évaluation du risque d’anomalie chromosomique (trisomie 21) et du risque de malformation cardiaque. Après l’échographie du 1er trimestre, un dépistage de la trisomie 21 associant la mesure de la clarté nucale, l’âge de la future maman et une prise de sang est proposé. Du fait de son caractère inoffensif pour la future maman ou le fœtus, et pour une meilleure visualisation, l’échographie du premier trimestre peut être faite par voie endovaginale chez la femme enceinte. Un peu plus longue que la première échographie, l’échographie dite « morphologique » analyse très précisément le fœtus dans son intégralité. Cette deuxième échographie est souvent très attendue par les futurs parents qui souhaitent connaitre le sexe de bébé.
L’échographie du deuxième trimestre:
Elle est réalisée entre la 21ème et la 24ème semaine d’aménorrhée.
Dans un premier temps, l’échographiste recherche une potentielle anomalie en scrutant chaque organe (cerveau, cœur, reins, estomac, vessie, visage, mains, pieds…).
Il va ensuite observer les mouvements du fœtus tels que la déglutition, les gestes respiratoires, la flexion des jambes ou encore les mouvements des doigts.
Il va également évaluer la croissance du fœtus en réalisant des mesures biométriques.
Enfin, il examine la position du placenta, évalue la quantité de liquide amniotique ainsi que les échanges sanguins entre la maman et son bébé grâce à l’analyse des flux Doppler dans les artères utérines et ombilicales.
L'échographie du troisième trimestre:
La troisième échographie est réalisée entre la 31ème et la 34ème semaine d’aménorrhée. À ce stade, le bébé mesure déjà autour de 40 centimètres et pèse entre 1,5 et 2kg. Il n’est plus possible de le voir en entier sur l’écran.
Cette échographie permet de regarder à nouveau les différents organes du fœtus, en particulier le cerveau qui mature tout au long de la grossesse.
Elle étudie la vitalité, l’abondance du liquide amniotique et la croissance du futur enfant par la mesure de la tête, de la cuisse et de l’abdomen. Ces mesures permettent d’obtenir une estimation du poids du bébé à +/- 15%.
L’échographie du troisième trimestre permet également d’observer la position du bébé et du placenta en vue du futur accouchement.
Echographie 3D/4D
L’utilisation de la technologie 3D ou 4D n’est pas une nécessité pendant la grossesse. L’échographie 3D/4D utilise les mêmes ultrasons que l’échographie classique. En échographie classique, les images sont reproduites en deux dimensions et permettent de visualiser des coupes du bébé. En échographie 3D, l’acquisition est volumique et consiste en une addition de plusieurs images en deux dimensions pour donner une image tridimensionnelle. L’intégration du temps comme 4ème dimension (4D) permet de visualiser les mouvements, ou plutôt le volume en mouvements.
L’échographie 3D ou 4D permet de transformer ce moment d’examen médical, en une expérience unique pour les parents en devenir, un beau partage et une occasion de créer des liens avec ce futur bébé.
Elle peut être intégrée pendant les échographies classiques de dépistage (du premier, deuxième ou troisième trimestres) ou se faire comme examen indépendant.
L’échographie pelvienne Gynécologique:
L’échographie pelvienne de référence permet une évaluation optimale :
de la cavité utérine en 2D et 3D afin de rechercher d’éventuelles malformations congénitales ou anomalies acquises
de l’endomètre avec une approche fonctionnelle voir hormonale en fonction de son aspect et de son épaisseur
de la réserve ovarienne à l’aide du comptage folliculaire, du recrutement folliculaire
de l’accessibilité ovarienne
de l’existence d’éventuelles anomalies des trompes (hydrosalpinx, hématosalpinx,…)
Durant ce même temps échographique, l’examen permettra de rechercher une éventuelle endométriose profonde. Les performances de l’échographie de référence sont régulièrement évaluées et sont très satisfaisantes pour le diagnostic des lésions postérieures basses, utéro-sacrées et ovariennes particulièrement impliquées dans la fertilité ( la spécificité de l’échographie est supérieure à celle de l’IRM dans ces localisations).